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NOTE: CentOS Enterprise Linux is built from the Red Hat Enterprise Linux source code. Other than logo and name changes CentOS Enterprise Linux is compatible with the equivalent Red Hat version. This document applies equally to both Red Hat and CentOS Enterprise Linux.
Linuxtopia - CentOS Enterprise Linux Introduction a l'administration systeme - Informations sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux

5.9. Informations sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux

Selon votre exp�rience en mati�re d'administration syst�me, la gestion du stockage sous Red Hat Enterprise Linux repr�sente une op�ration dont vous avez l'habitude ou au contraire, une op�ration enti�rement nouvelle. Cette section aborde diff�rents aspects de l'administration du stockage qui sont sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux.

5.9.1. Conventions de nommage des p�riph�riques

Comme c'est le cas avec tous les syst�mes d'exploitation de type Linux, Red Hat Enterprise Linux utilise des fichiers de p�riph�rique afin d'acc�der � tout �l�ment mat�riel (y compris les disques durs). Il est important de noter ici que les conventions de nommage des p�riph�riques de stockage connect�s varient quelque peu selon qu'il s'agisse d'une impl�mentation Linux ou d'une impl�mentation autre que Linux. Sous Red Hat Enterprise Linux, le nommage des p�riph�riques s'effectue selon les informations fournies ci-dessous.

NoteRemarque
 

Sous Red Hat Enterprise Linux, les noms de p�riph�riques sont d�termin�s au d�marrage.

Par cons�quent, toute modification apport�e � la configuration mat�rielle du syst�me peuvent entra�ner un changement du nom de p�riph�rique lorsque le syst�me red�marre. Pour cette raison, des probl�mes peuvent surgir si les r�f�rences � un nom de p�riph�rique contenues dans les fichiers de configuration ne sont pas mises � jour de mani�re ad�quate.

5.9.1.1. Fichiers de p�riph�rique

Sous Red Hat Enterprise Linux, les fichiers de p�riph�rique des disques durs se trouvent dans le r�pertoire /dev/. Le format de chaque nom de fichier d�pends de certains �l�ments du mat�riel lui-m�me et de la mani�re dont il est configur�. � ce niveau, les �l�ments suivants ont une grande importance�:

  • Type de p�riph�rique

  • Unit�

  • Partition

5.9.1.1.1. Type de p�riph�rique

Les deux premi�res lettres du nom du fichier de p�riph�rique font r�f�rence au type sp�cifique de p�riph�rique. Pour les disques durs, les deux types de p�riph�riques les plus courants sont les suivants�:

  • sd — Le p�riph�rique est bas� sur SCSI

  • hd — Le p�riph�rique est bas� sur ATA

De plus amples informations sur ATA et SCSI sont disponibles dans la Section 5.3.2.

5.9.1.1.2. Unit�

Apr�s les deux lettres repr�sentant le type de p�riph�rique figurent une ou deux lettres identifiant l'unit� particuli�re. L'identifiant d'unit� commence avec la lettre"a" pour la premi�re unit�, ensuite la lettre "b" pour la seconde et ainsi de suite. Le premier disque dur de votre syst�me sera peut-�tre par cons�quent identifi� en tant que hda ou sda.

TuyauAstuce
 

En raison de la capacit� du SCSI � traiter un grand nombre de p�riph�riques, un deuxi�me caract�re a d� �tre ajout� � l'unit�, afin de prendre en charge des syst�mes auxquels sont reli�s plus de 26 p�riph�riques SCSI. Par cons�quent, les 26 premiers disques durs SCSI d'un syst�me seront identifi�s en tant que sda jusqu'� sdz, les 26 disques suivants eux en tant que sdaa jusqu'� sdaz et ainsi de suite.

5.9.1.1.3. Partition

La derni�re partie du nom de fichier d'un p�riph�rique consiste en un nombre repr�sentant une partition sp�cifique du p�riph�rique. Ce nombre, commen�ant par "1," peut �tre compos� d'un ou deux chiffres, en fonction du nombre de partitions enregistr�es sur le p�riph�rique. Apr�s avoir compris le format des noms de fichiers de p�riph�rique, il est facile d'identifier le p�riph�rique auquel chaque nom de fichier correspond. Ci-dessous figurent quelques exemples�:

  • /dev/hda1 — La premi�re partition existant sur le premier disque ATA

  • /dev/sdb12 — La douzi�me partition existant sur le second disque SCSI

  • /dev/sdad4 — La quatri�me partition existant sur le trenti�me disque SCSI

5.9.1.1.4. Acc�s au p�riph�rique entier

Il y a des situations dans lesquelles il est n�cessaire d'avoir acc�s au p�riph�rique tout entier et pas seulement � une partition sp�cifique. C'est g�n�ralement le cas lorsque le p�riph�rique n'est pas partitionn� ou lorsqu'il ne prend pas en charge les partitions standard (comme un lecteur de CD-ROM). Dans ces cas pr�cis, le num�ro de la partition est omis�:

  • /dev/hdc — Le troisi�me p�riph�rique ATA tout entier

  • /dev/sdb — Le deuxi�me p�riph�rique SCSI tout entier

Toutefois, la plupart des disques durs utilisent des partitions (de plus amples informations sur le partitionnement sous Red Hat Enterprise Linux sont disponibles dans la Section 5.9.6.1).

5.9.1.2. Alternatives aux noms de fichiers de p�riph�rique

�tant donn� que l'ajout ou la suppression de p�riph�riques de stockage de masse peuvent entra�ner des modifications au niveau des noms de fichier de p�riph�rique associ�s aux p�riph�riques existants, le stockage risque de ne pas �tre disponible lorsque le syst�me red�marre. Ci-apr�s figure l'exemple d'une s�quence d'�v�nements entra�nant ce genre de probl�me�:

  1. L'administrateur syst�me ajoute un nouveau contr�leur SCSI afin que deux nouveaux disques SCSI puissent �tre ajout�s au syst�me (le bus SCSI est compl�tement rempli)

  2. Les disques SCSI d'origine (y compris le premier disque du bus /dev/sda) ne sont modifi�s d'aucune mani�re

  3. Le syst�me est red�marr�

  4. Le disque SCSI pr�c�demment identifi� comme /dev/sda porte d�sormais un nouveau nom, car le premier disque SCSI sur le nouveau contr�leur s'appelle maintenant /dev/sda

En th�orie, cette situation semble repr�senter un v�ritable probl�me. En pratique, ce n'est toutefois que tr�s rarement un probl�me et ce, pour un certain nombre de raisons. Premi�rement, des reconfigurations mat�rielles de ce type se produisent rarement. Deuxi�mement, il est probable que l'administrateur syst�me ait programm� des temps d'arr�t du syst�me afin d'effectuer les changements n�cessaires�; les temps d'arr�t n�cessitent une planification rigoureuse afin de garantir que le travail en cours ne prendra pas plus longtemps que le temps imparti. La planification a aussi pour avantage indirect de mettre � jour tout probl�me li� au changement de nom des p�riph�riques.

Ceci �tant, certaines entreprises et configurations de syst�me risquent de rencontrer ce genre de probl�me plus que d'autres. Les entreprises n�cessitant de fr�quentes reconfigurations de stockage afin de satisfaire leurs besoins, utilisent souvent du mat�riel permettant une reconfiguration sans temps d'arr�t. Ce genre de mat�riel enfichable � chaud (aussi appel� hotpluggable) permet d'ajouter ou de supprimer le stockage. Mais dans de telles circonstances, certains aspects du nommage de p�riph�rique peuvent poser un probl�me. Heureusement, Red Hat Enterprise Linux inclut des fonctionnali�s qui limitent les probl�mes li�s au changement de nom des p�riph�riques.

5.9.1.2.1. �tiquettes de syst�me de fichiers

Certains syst�mes de fichiers (qui seront examin�s de mani�re plus d�taill�e dans la Section 5.9.2) ont la capacit� de stocker une �tiquette (aussi appel�e label) — une cha�ne de caract�res qui peut �tre utilis�e pour identifier de mani�re unique les donn�es que le syst�me de fichiers contient. Les �tiquettes peuvent alors �tre utilis�es lors du montage du syst�me de fichiers, �liminant par l�-m�me, le besoin d'utiliser le nom de p�riph�rique.

Les �tiquettes des syst�mes de fichiers fonctionnent bien�; toutefois, elles doivent �tre absolument uniques dans tout le syst�me. Si, � un moment ou � un autre, plus d'un syst�me de fichiers ont la m�me �tiquette, vous ne pourrez peut-�tre pas avoir acc�s au syst�me de fichiers que vous essayiez d'utiliser. Notez �galement que les configurations de syst�me n'utilisant pas les syst�mes de fichiers (certaines bases de donn�es, par exemple) ne peuvent pas profiter des avantages associ�s � l'utilisation des �tiquettes de syst�mes de fichiers.

5.9.1.2.2. Utilisation de devlabel

Le logiciel devlabel tente de r�soudre le probl�me du nommage des p�riph�riques, mais d'une mani�re diff�rente de celle bas�e sur les �tiquettes de syst�mes de fichiers. Le logiciel devlabel est ex�cut� par Red Hat Enterprise Linux lors de chaque red�marrage du syst�me (et chaque fois que des p�riph�riques enfichables � chaud sont ins�r�s ou retir�s).

Lorsque devlabel tourne, il lit son fichier de configuration (/etc/sysconfig/devlabel) afin d'obtenir la liste des p�riph�riques dont il est responsable. Pour chaque p�riph�rique figurant dans la liste, il existe un lien symbolique (choisi par l'administrateur syst�me) et un identifiant universel unique, UUID (de l'anglais Universal Unique IDentifier).

La commande devlabel garantit que le lien symbolique renvoie toujours au p�riph�rique sp�cifi� � l'origine — et ce, m�me si le nom du p�riph�rique a chang�. De cette mani�re, un administrateur syst�me peut configurer un syst�me de sorte qu'il renvoie � /dev/projdisk plut�t qu'� /dev/sda12, par exemple.

�tant donn� que l'UUID est obtenu directement du p�riph�rique, il suffit � devlabel de rechercher dans le syst�me l'UUID correspondant et de mettre � jour le lien symbolique en cons�quence.

Pour de plus amples informations sur devlabel, reportez-vous au Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

5.9.2. �l�ments de base des syst�mes de fichiers

�tant donn� que Red Hat Enterprise Linux inclut la prise en charge de nombreux syst�mes de fichiers tr�s utilis�s, il est possible d'acc�der facilement aux syst�mes de fichiers d'autres syst�mes d'exploitation.

Cette prise en charge est particuli�rement utile lors de sc�narios impliquant des syst�mes � double d�marrage et lors de la migration de fichiers d'un syst�me d'exploitation � un autre.

Parmi les syst�mes de fichiers pris en charge figurent (entre autres)�:

  • EXT2

  • EXT3

  • NFS

  • ISO 9660

  • MSDOS

  • VFAT

Les sections suivantes examinent de mani�re plus d�taill�e les syst�mes de fichiers les plus utilis�s.

5.9.2.1. EXT2

Jusqu'� r�cemment, le syst�me de fichiers ext2 �tait le syst�me de fichiers standard pour Linux. En tant que tel, il a fait l'objet de si nombreux tests qu'il est d�sormais consid�r� comme l'un des syst�mes de fichiers les plus robustes qu'il soit � l'heure actuelle.

Ceci �tant, il n'existe pas de syst�me de fichiers parfait et ext2 ne fait pas exception � la r�gle. Un probl�me souvent mentionn� en ce qui concerne le syst�me de fichiers ext2, est le fait qu'il doive faire l'objet de longues v�rifications d'int�grit� de syst�me de fichiers lorsque le syst�me n'a pas �t� �teint selon la proc�dure normale. Alors que cette obligation n'est pas particuli�re � ext2, la popularit� de ce syst�me de fichiers et l'arriv�e de disques durs plus grands ont entra�n� un rallongement grandissant des v�rifications d'int�grit� des syst�mes de fichiers. Un changement devenait donc absolument n�cessaire.

La section suivante examine l'approche adopt�e pour r�soudre ce probl�me sous Red Hat Enterprise Linux.

5.9.2.2. EXT3

Le syst�me de fichiers ext3 est une version am�lior�e du syst�me de fichiers ext2 qui a �t� obtenue en ajoutant des capacit�s de journalisation au code initial de ext2, qui a lui d�j� fait ses preuves. En tant que syst�me de fichiers dot� de capacit�s de journalisation, ext3 maintient en permanence le syst�me de fichiers dans un �tat homog�ne, �liminant ainsi le besoin d'effectuer de longues op�rations de v�rification d'int�grit� du syst�me de fichiers.

Pour ce faire, toutes les modifications apport�es au syst�me de fichiers sont enregistr�es sur le disque dans un journal qui est ensuite r�guli�rement purg�. Suite � un �v�nement de syst�me inattendu (comme une coupure de courant ou un plantage du syst�me), la seule op�ration devant avoir lieu avant que le syst�me de fichiers ne soit disponible, est le traitement du contenu du journal�; dans la plupart des cas, cette op�ration dure environ une seconde.

�tant donn� que le syst�me de fichiers ext3 utilise un format bas� sur ext2 pour le stockage des donn�es sur disque, l'acc�s � un syst�me de fichiers ext3 est possible sur tout syst�me pouvant lire et �crire un syst�me de fichiers ext2 (toutefois sans avoir l'avantage de la journalisation). Cette caract�ristique peut repr�senter un avantage consid�rable dans des entreprises o� certains syst�mes utilisent ext3 alors que d'autres utilisent toujours ext2.

5.9.2.3. ISO 9660

En 1987, l'organisation internationale de normalisation (plus connue sous l'acronyme anglais ISO, International Organization for Standardization) a publi� la norme 9660. ISO 9660 d�finit la mani�re selon laquelle les fichiers sont repr�sent�s sur CD-ROM. Les administrateurs de syst�mes Red Hat Enterprise Linux rencontreront des donn�es au format ISO 9660 avec�:

  • Les CD-ROM

  • Les fichiers contenant des syst�mes de fichiers ISO 9660 complets (fichiers auxquels on fait g�n�ralement r�f�rence sous le terme d'images ISO), destin�s � �tre enregistr�s sur des supports CD-R ou CD-RW

La norme ISO 9660 de base est assez limit�e au niveau de la fonctionnalit�, particuli�rement par rapport � des syst�mes de fichiers plus r�cents. En effet, la longueur maximale des noms de fichiers ne peut d�passer huit caract�res, alors que celle d'une extension ne peut aller au-del� de trois caract�res. Toutefois, diff�rentes extensions apport�es � la norme ont connu une popularit� croissance au cours des ann�es�; parmi celles-ci figurent�:

  • Rock Ridge — Une extension utilisant des champs qui ne sont pas d�finis dans la norme ISP 9660, afin de fournir une prise en charge pour des fonctions telles que la possibilit� d'utiliser des noms de fichiers compos�s d'un m�lange de lettres majuscules et minuscules, des liens symboliques et des r�pertoires imbriqu�s (en d'autres termes, des r�pertoires pouvant contenir eux-m�mes des r�pertoires)

  • Joliet — Une extension de la norme ISO 9660 (d�velopp�e par Microsoft afin de permettre aux CD-ROM de contenir de longs noms de fichiers) utilisant un jeu de caract�res Unicode

Red Hat Enterprise Linux peut interpr�ter correctement les syst�mes de fichiers ISO 9660 � l'aide des extensions Rock Ridge et Joliet.

5.9.2.4. MSDOS

Red Hat Enterprise Linux prend �galement en charge les syst�mes de fichiers d'autres syst�mes d'exploitation. Comme l'indique le nom m�me du syst�me de fichiers msdos, MS-DOS®de Microsoft �tait le syst�me d'exploitation prenant en charge � l'origine ce syst�me de fichiers. Comme dans MS-DOS, un syst�me Red Hat Enterprise Linux acc�dant � un syst�me de fichiers msdos est restreint � une utilisation de noms de fichiers au format 8.3. De m�me, d'autres attributs de fichiers, tels que les permissions et la propri�t�, ne peuvent �tre modifi�s. Toutefois, pour ce qui est de l'inter�change de fichiers, le syst�me de fichiers msdos est tout � fait appropri�.

5.9.2.5. VFAT

Le syst�me de fichiers vfat �tait � l'origine utilis� par le syst�me d'exploitation Windows® 95 de Microsoft. Gr�ce � une am�lioration du syst�me de fichiers msdos, le nom des fichiers d'un syst�me de fichiers vfat peut d�sormais �tre plus long que le format msdos 8.3. Ceci �tant, les permissions et la propri�t� ne peuvent toujours pas �tre modifi�es.

5.9.3. Montage de syst�mes de fichiers

Afin de pouvoir acc�der � un syst�me de fichiers quel qu'il soit, il est n�cessaire de le monter. Gr�ce au montage d'un syst�me de fichiers, vous demandez � Red Hat Enterprise Linux de mettre une partition sp�cifique (existant sur un p�riph�rique particulier) � disposition du syst�me de fichiers. De m�me, lorsque l'acc�s � un syst�me de fichiers sp�cifique n'est plus n�cessaire, il doit �tre d�mont�.

Pour monter tout syst�me de fichiers, il est n�cessaire de pr�ciser les deux �l�ments suivants�:

  • Un moyen d'identifier de mani�re unique, le disque dur et la partition choisis, comme le nom du fichier de p�riph�rique, l'�tiquette du syst�me de fichiers ou le lien symbolique g�r� par devlabel.

  • Un r�pertoire sous lequel le syst�me de fichiers mont� doit �tre mis � disposition (auquel on fait aussi r�f�rence sous le terme de point de montage)

La section suivante aborde le sujet des points de montage de mani�re plus d�taill�e.

5.9.3.1. Points de montage

� moins que vous n'ayez l'habitude des syst�mes d'exploitation Linux (ou de type Linux), le concept d'un point de montage para�tra certainement �trange au premier abord. Ce dernier repr�sente toutefois l'une des m�thodes les plus performantes et souples qui ait �t� d�velopp�e en mati�re de gestion de syst�mes de fichiers. Avec de nombreux autres syst�mes d'exploitation, la sp�cification compl�te d'un fichier inclut le nom du fichier, un moyen d'identifier le r�pertoire pr�cis dans lequel le fichier se trouve et un moyen d'identifier le p�riph�rique physique sur lequel le fichier se trouve.

Avec Red Hat Enterprise Linux cependant, une approche l�g�rement diff�rente est adopt�e. Tout comme c'est le cas avec d'autres syst�mes d'exploitation, une sp�cification compl�te du fichier inclut le nom du fichier et le nom du r�pertoire dans lequel il se trouve. Ceci �tant, aucun identifiant explicite n'est utilis�.

La raison expliquant cet inconv�nient apparent est l'existence du point de montage. Sur d'autres syst�mes d'exploitation, il existe une hi�rarchie des r�pertoires pour chaque partition. Cependant, sur des syst�mes de type Linux, il n'existe qu'une seule hi�rarchie des r�pertoires pour tout le syst�me et cette derni�re peut m�me couvrir plusieurs partitions. La cl� d'une telle structure est le point de montage. Lorsqu'un syst�me de fichiers est mont�, il est mis � disposition en tant qu'un ensemble de sous-r�pertoires, sous le point de montage sp�cifi�.

Cet inconv�nient apparent est en fait un v�ritable avantage. En effet, gr�ce au point de montage, il est possible d'�tendre le syst�me Linux de mani�re transparente dans la mesure o� chaque r�pertoire peut servir de point de montage pour de l'espace disque suppl�mentaire.

� titre d'exemple, supposez qu'un syst�me Red Hat Enterprise Linux contienne un r�pertoire foo dans son r�pertoire root (parfois aussi appel� racine) et que son chemin d'acc�s complet au r�pertoire soit /foo/. Supposez ensuite que ce syst�me ait une partition devant �tre mont�e et que le point de montage de cette derni�re soit /foo/. Si cette partition contenait un fichier portant le nom bar.txt plac� au niveau sup�rieur de son r�pertoire, une fois la partiton mont�e, vous pourriez avoir acc�s au fichier � l'aide de sa sp�cification compl�te, � savoir�:

/foo/bar.txt

En d'autres termes, une fois cette partition mont�e, tout fichier lu ou �crit � un endroit quelconque sous le r�pertoire /foo/ sera lu depuis ou �crit sur cette partition.

/home/ est un point de montage couramment utilis� sur de nombreux syst�mes — la raison �tant que les r�pertoires de connexion des comptes de tous les utilisateurs se trouvent g�n�ralement sous ce r�pertoire /home/. Si /home/ est utilis� comme point de montage, les fichiers de tous les utilisateurs sont enregistr�s sur une partiton attitr�e, afin d'�viter que le syst�me de fichiers du syst�me d'exploitation ne se remplisse.

TuyauAstuce
 

�tant donn� qu'un point de montage n'est rien de plus qu'un autre r�pertoire, il est tout � fait possible d'�crire des fichiers dans un r�pertoire qui sera plus tard utilis� comme point de montage. Dans une telle situation, qu'advient-il des fichiers qui se trouvaient � l'origine dans le r�pertoire�?

Tant que la partition n'est pas mont�e sur le r�pertoire, il est impossible d'avoir acc�s aux fichiers (le syst�me de fichiers mont� appara�t � la place du contenu du r�pertoire). Toutefois, les fichiers ne seront pas endommag�s et il sera possible d'y acc�der une fois la partition mont�e.

5.9.3.2. Affichage de ce qui est mont�

Outre le montage et d�montage d'espace disque, il est possible de voir ce qui est mont�. Pour ce faire, il est possible de proc�der de diff�rentes mani�res�:

  • Affichage de /etc/mtab

  • Affichage de /proc/mounts

  • Ex�cution de la commande df

5.9.3.2.1. Affichage de /etc/mtab

Le fichier /etc/mtab est un fichier normal qui est mis � jour par le programme mount chaque fois que des syst�mes de fichiers sont mont�s ou d�mont�s. Ci-dessous figure un fichier /etc/mtab type�:

/dev/sda3 / ext3 rw 0 0
none /proc proc rw 0 0
usbdevfs /proc/bus/usb usbdevfs rw 0 0
/dev/sda1 /boot ext3 rw 0 0
none /dev/pts devpts rw,gid=5,mode=620 0 0
/dev/sda4 /home ext3 rw 0 0
none /dev/shm tmpfs rw 0 0
none /proc/sys/fs/binfmt_misc binfmt_misc rw 0 0

NoteRemarque
 

Le fichier /etc/mtab est suppos� �tre utilis� pour afficher seulement le statut des syst�mes de fichiers actuellement mont�s. Il ne devrait en aucun cas �tre modifi� manuellement.

Chaque ligne repr�sente un syst�me de fichiers actuellement mont� et contient les champs suivants (de gauche � droite)�:

  • La sp�cification du p�riph�rique

  • Le point de montage

  • Le type de syst�me de fichiers

  • Une indication pr�cisant si le syst�me de fichiers est mont� en lecture-seule (ro) ou en lecture-�criture (rw), avec toute autre option de montage

  • Deux champs non utilis�s contenant des z�ros (pour la compatibilit� avec /etc/fstab[1].)

5.9.3.2.2. Affichage de /proc/mounts

Le fichier /proc/mounts fait partie du syst�me de fichiers virtuels proc. Comme c'est le cas avec les autres fichiers sous /proc/, le "fichier" mounts n'existe sur aucun disque dur de votre syst�me Red Hat Enterprise Linux.

En fait, ce n'est m�me pas un fichier�; c'est plut�t une repr�sentation du statut des syst�mes qui sont mis � disposition (par le noyau Linux) sous forme de fichiers.

En utilisant la commande cat /proc/mounts, il est possible d'examiner le statut de tous les syst�mes de fichiers mont�s�:

rootfs / rootfs rw 0 0
/dev/root / ext3 rw 0 0
/proc /proc proc rw 0 0
usbdevfs /proc/bus/usb usbdevfs rw 0 0
/dev/sda1 /boot ext3 rw 0 0
none /dev/pts devpts rw 0 0
/dev/sda4 /home ext3 rw 0 0
none /dev/shm tmpfs rw 0 0
none /proc/sys/fs/binfmt_misc binfmt_misc rw 0 0

Comme le montre l'exemple ci-dessus, le format de /proc/mounts est tr�s semblable � celui de /etc/mtab. Un certain nombre de syst�mes de fichiers mont�s n'ont rien � voir avec les disques durs. Parmi ces derniers figure le syst�me de fichiers /proc/ lui-m�me (ainsi que deux autres syst�mes de fichiers mont�s sous /proc/), les pseudo-ttys et la m�moire partag�e.

Bien que le format ne soit certes pas tr�s facile � comprendre, un examen de /proc/mounts repr�sente la meilleure fa�on de d�terminer � 100% ce qui est mont� sur votre syst�me Red Hat Enterprise Linux, dans la mesure o� ces informations sont fournies directement par le noyau. D'autres m�thodes peuvent, dans de rares circonstances, �tre inexactes.

Ceci �tant, il est probable que vous utiliserez la plupart du temps une commande dont la sortie est plus facile � comprendre (et plus utiles). La section suivante examine cette commande.

5.9.3.2.3. Ex�cution de la commande df

Alors que /etc/mtab ou /proc/mounts vous permettent de savoir quels syst�mes de fichiers sont actuellement mont�s, ils n'offrent pas beaucoup plus d'informations. La plupart du temps cependant, vous souhaitez obtenir des informations sur un aspect pr�cis des syst�mes de fichiers actuellement mont�s — la quantit� d'espace libre dont ils disposent.

Pour obtenir une telle information, il est possible d'utiliser la commande df. Ci-dessous figure un extrait de sortie renvoy�e par df�:

Filesystem           1k-blocks      Used Available Use% Mounted on
/dev/sda3              8428196   4280980   3719084  54% /
/dev/sda1               124427     18815     99188  16% /boot
/dev/sda4              8428196   4094232   3905832  52% /home
none                    644600         0    644600   0% /dev/shm

Par rapport � /etc/mtab et /proc/mount un certain nombre de diff�rences sautent aux yeux�:

  • Affichage d'une en-t�te facile � lire

  • Affichage seulement des syst�mes de fichiers bas� sur un disque, � l'exception des syst�mes de fichiers de m�moire partag�e

  • Affichage de la taille totale, de l'espace utilis�, de l'espace libre et du pourcentage utilis�

Ce dernier point est probablement le plus important car tout administrateur syst�me se voit, � un moment ou � un autre, confront� au probl�me d'un syst�me sur le point de manquer d'espace disque. Avec df, il est facile de voir o� le probl�me se situe.

5.9.4. Stockage r�seau sous Red Hat Enterprise Linux

Sous Red Hat Enterprise Linux, il existe deux technologies principales pour l'impl�mentation de stockage r�seau�:

  • NFS

  • SMB

Les sections suivantes examinent ces technologies.

5.9.4.1. NFS

Comme son nom l'indique, Network File System (ou NFS) est un syst�me de fichiers auquel l'acc�s se fait par le biais d'une connexion r�seau. Avec d'autres syst�mes de fichiers, le p�riph�rique de stockage doit �tre branch� directement au syst�me local. Avec NFS cependant, ce n'est pas une obligation�; ainsi, de nombreuses configurations diff�rentes sont alors possibles et la gamme s'�tend des serveurs de syst�mes de fichiers centralis�s aux syst�mes informatiques n'utilisant absolument aucun disque dur (aussi appel�s diskless).

Contrairement � d'autres syst�mes de fichiers, NFS ne dicte pas un format sp�cifique pour le stockage sur disque. Pour le contr�le des E/S vers un ou plusieurs disques durs locaux, il s'en remet plut�t � la prise en charge native du syst�me de fichiers du syst�me d'exploitation serveur. NFS met alors le syst�me de fichiers � disposition de tout syst�me d'exploitation ex�cutant un client NFS compatible.

Bien qu'�tant au d�part une technologie Linux et UNIX, il convient de noter ici que des impl�mentations clients NFS existent pour d'autres syst�mes d'exploitation, si bien que NFS repr�sente en fait une technique viable pour le partage de fichiers avec de nombreuses plates-formes diff�rentes.

Le syst�me de fichiers mis � la disposition des clients par le serveur NFS est contr�l� par le fichier de configuration /etc/exports. Pour de plus amples informations, reportez-vous � la page de manuel relative � exports(5) et au Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

5.9.4.2. SMB

SMB, l'acronyme de Server Message Block, correspond au nom du protocole de communication utilis� par diff�rents syst�mes d'exploitation produits par Microsoft au cours des ann�es. SMB permet de partager le stockage sur un r�seau. Des impl�mentations actuelles utilisent souvent TCP/IP comme les moyens de transport sous-jacents�; auparavant, NetBEUI �tait le moyen de transport.

Red Hat Enterprise Linux prend en charge SMB via le programme du serveur Samba. Le Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux inclut des informations sur la configuration de Samba.

5.9.5. Montage automatique de syst�mes de fichiers avec /etc/fstab

Lorsqu'un syst�me Red Hat Enterprise Linux vient d'�tre install�, toutes les partitions de disque d�finies et/ou cr��es lors de l'installation sont automatiquement mont�es lors de chaque d�marrage du syst�me. Mais que se passe-t-il lorsque des disques durs suppl�mentaires sont ajout�s � un syst�me, une fois l'installation termin�e�? La r�ponse est "rien du tout" car le syst�me n'�tait pas configur� pour effectuer une montage automatique de ces derniers. Toutefois, il est possible de changer cette situation.

Pour ce faire, il suffit d'utiliser le fichier /etc/fstab. Ce dernier est utilis� pour contr�ler les syst�mes de fichiers qui seront mont�s lors du d�marrage et pour fournir les valeurs par d�faut aux autres syst�mes de fichiers qui seront peut-�tre mont�s manuellement de temps � autre. Ci-apr�s figure 'l'extrait d'un fichier /etc/fstab type�:

LABEL=/              /                    ext3    defaults        1 1
/dev/sda1            /boot                ext3    defaults        1 2
/dev/cdrom           /mnt/cdrom           iso9660 noauto,owner,kudzu,ro 0 0
/dev/homedisk        /home                ext3    defaults        1 2
/dev/sda2            swap                 swap    defaults        0 0

Chaque ligne repr�sente un syst�me de fichiers et contient les champs suivants�:

  • Identifiant des syst�mes de fichiers — Pour les syst�mes de fichiers sur disque, il peut s'agir d'un nom de fichier de p�riph�rique (/dev/sda1), de la sp�cification d'une �tiquette de syst�me de fichiers (LABEL=/) ou d'un lien symbolique g�r� par devlabel (/dev/homedisk)

  • Point de montage — � l'exception des partitions swap, ce champ pr�cise le point de montage � utiliser lorsque le syst�me de fichiers est mont� (/boot)

  • Type de syst�me de fichiers — Le type de syst�me de fichiers existant sur le p�riph�rique sp�cifi� (notez bien qu'il est possible de pr�ciser auto afin de choisir une d�tection automatique du syst�me de fichiers � monter�; cette option est tr�s utile dans le cas d'unit�s de support amovibles telles que des unit�s de disquettes)

  • Options de montage — Une liste d'options s�par�es par des virgules pouvant �tre utilis�es pour contr�ler le comportement de mount (noauto,owner,kudzu)

  • Fr�quence de vidage — Si l'utilitaire de sauvegarde dump est utilis�, le nombre ins�r� dans ce champ contr�le la mani�re dont dump traitera le syst�me de fichiers sp�cifi�

  • Ordre de v�rification des syst�mes de fichiers — D�termine l'ordre selon lequel le contr�leur de syst�mes de fichiers fsck effectue la v�rification de l'int�grit� des syst�mes de fichiers

5.9.6. Ajout/Suppression de stockage

Bien que la plupart des �tapes n�cessaires � l'ajout ou � la suppression de stockage d�pendent plus du mat�riel du syst�me que du logiciel du syst�me, certains aspects de la proc�dure sont toutefois sp�cifiques � votre environnement d'exploitation. Cette section examine les �tapes sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux qui doivent �tre suivies pour ajouter ou supprimer du stockage.

5.9.6.1. Ajout de stockage

Le processus permettant d'ajouter du stockage � un syst�me Red Hat Enterprise Linux est relativement simple. Ci-apr�s figurent les �tapes sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux�:

  • Partitionnement

  • Formatage d'une ou plusieurs partition(s)

  • Mise � jour de /etc/fstab

La section suivante examine chacune de ces �tapes de mani�re plus d�taill�e.

5.9.6.1.1. Partitionnement

Une fois le disque dur install�, il est n�cessaire de cr�er une ou plusieurs partitions afin que Red Hat Enterprise Linux puisse utiliser cet espace.

Pour ce faire, il est possible de proc�der de plusieurs mani�res�:

  • Utilisation du programme utilitaire en ligne de commande fdisk

  • Utilisation de parted, un autre programme utilitaire en ligne de commande

Bien que les outils puissent �tre diff�rents, les �tapes de base restent les m�mes. L'exemple ci-dessous inclut les commandes n�cessaires pour effectuer ces �tapes � l'aide de fdisk�:

  1. S�lectionnez le nouveau disque dur (le nom du p�riph�rique peut �tre d�termin� en suivant les conventions de nommage de p�riph�rique soulign�es dans la Section 5.9.1). Avec fdisk, cette op�ration est effectu�e en incluant le nom du p�riph�rique lorsque vous lancez fdisk�:

    fdisk /dev/hda
                    
  2. Consultez la table des partitions du disque dur pour vous assurez que les informations relatives au disque dur devant �tre partitionn� sont bien correctes. Dans notre exemple, fdisk affiche la table des partitions � l'aide de la commande p�:

    Command (m for help): p
    
    Disk /dev/hda: 255 heads, 63 sectors, 1244 cylinders
    Units = cylinders of 16065 * 512 bytes
    
       Device Boot    Start       End    Blocks   Id  System
    /dev/hda1   *         1        17    136521   83  Linux
    /dev/hda2            18        83    530145   82  Linux swap
    /dev/hda3            84       475   3148740   83  Linux
    /dev/hda4           476      1244   6176992+  83  Linux
                    
  3. Supprimez toute partition inutile qui pourrait d�j� exister sur le nouveau disque dur. Pour ce faire, utilisez la commande d dans fdisk�:

    Command (m for help): d
    Partition number (1-4): 1

    Ce processus devrait �tre r�p�t� pour toutes les partitions inutiles pr�sentes sur le disque dur.

  4. Cr�ez la (ou les) nouvelle(s) partition(s), en vous assurant bien de pr�ciser la taille souhait�e ainsi que la type de syst�me de fichiers. En utilisant la commande fdisk, ce processus comportera deux �tapes — d'une part la cr�ation de la partition (avec la commande n)�:

    Command (m for help): n
    Command action
       e   extended
       p   primary partition (1-4)
    
    p 
    
    Partition number (1-4): 1
    First cylinder (1-767): 1
    Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK: +512M 
                    

    D'autre part, le choix du type de syst�me de fichiers (avec la commande t)�:

    Command (m for help): t
    Partition number (1-4): 1
    Hex code (type L to list codes): 82
                    

    Une partition de type 82 correspond � une partition swap Linux .

  5. Enregistrez vos modifications et quittez le programme de partitionnement. Dans fdisk, il suffit d'utiliser la commande w�:

    Command (m for help): w
                    

AvertissementAvertissement
 

Lors du partitionnement d'un nouveau disque dur, il est primordial d'�tre absolument certain que le disque sur le point d'�tre partitionn� est bien celui que vous souhaitez utiliser pour cette op�ration. Dans le cas contraire, vous risqueriez de partitionner par erreur un disque dur qui est d�j� utilis�, entra�nant par l�-m�me la perte des donn�es contenues.

Assurez-vous �galement de bien avoir choisi la meilleure taille de partition possible. R�fl�chissez bien � ce point avant de prendre une d�cision car il est beaucoup plus difficile de modifier ult�rieurement la taille d'une partition, que de passer un peu de temps maintenant � consid�rer la chose.

5.9.6.1.2. Formatage d'une ou plusieurs partition(s)

Sous Red Hat Enterprise Linux, le formatage des partitions est effectu� � l'aide du programme utilitaire mkfs. Toutefois, mkfs n'effectue pas l'enregistrement des informations sp�cifiques au syst�me de fichiers sur le disque dur�; il s'en remet � un des nombreux autres programmes qui lui effectivement cr�e le syst�me de fichiers.

Il convient maintenant d'examiner la page de manuel de mkfs.<fstype> traitant du syst�me de fichiers que vous avez choisi. Par exemple, consultez la page de manuel de mkfs.ext3 pour obtenir la liste des options s'offrant � vous lors de la cr�ation d'un nouveau syst�me de fichiers ext3. En g�n�ral, le programme mkfs.<fstype> fournit des valeurs par d�faut pouvant �tre utilis�es pour la plupart des configurations�; ci-apr�s figurent certaines des options que les administrateurs syst�mes changent le plus souvent�:

  • D�termination d'une �tiquette de volume dans /etc/fstab afin de l'utiliser plus tard

  • R�duction du pourcentage d'espace r�serv� au super-utilisateur (sur de grands disques durs)

  • D�termination d'une taille de bloc et/ou d'un nombre d'octets par inode non standard, dans le cas de configurations devant prendre en charge des fichiers soit tr�s volumineux, soit tr�s petits

  • Recherche des blocs d�fectueux avant le formatage

Une fois que tous les syst�mes de fichiers ont �t� cr��s sur les partitions appropri�es, le disque dur est alors configur� de mani�re ad�quate pour son utilisation.

Ensuite, il est toujours recommand� de v�rifier votre travail en montant la (ou les) partition(s) manuellement et en vous assurant que tout est bien correct. Une fois cette op�ration effectu�e avec succ�s, il est alors possible de configurer votre syst�me Red Hat Enterprise Linux de sorte qu'il monte automatiquement le (ou les) nouveau(x) syst�me(s) de fichiers lors de chaque d�marrage.

5.9.6.1.3. Mise � jour de /etc/fstab

Comme il l'a �t� soulign� dans la Section 5.9.5, vous devez ajouter la (ou les) ligne(s) n�cessaire(s) dans /etc/fstab, afin de garantir le montage du (ou des) nouveau(x) syst�me(s) de fichiers lors de chaque d�marrage. Une fois /etc/fstab mis � jour, testez votre travail en ex�cutant une commande mount "incompl�te", c'est-�-dire en ne pr�cisant que le p�riph�rique ou le point de montage. Pour ce faire, une des commandes semblables � celles figurant ci-dessous suffira�:

mount /home
mount /dev/hda3

(En rempla�ant bien s�r /home ou /dev/hda3 par le point de montage ou le p�riph�rique correspondant � votre situation particuli�re.)

Si l'entr�e ajout�e dans /etc/fstab est correcte, la commande mount obtiendra les informations manquantes de ce fichier et effectuera l'op�ration de montage.

� ce stade, vous pouvez �tre plus ou moins certain que /etc/fstab est configur� de mani�re � monter automatiquement le nouveau stockage lors de tout d�marrage (ceci �tant, si vous pouvez vous permettre d'effectuer une red�marrage rapide, c'est encore mieux — juste pour vous assurer que tout fonctionne bien comme vous le souhaitez).

5.9.6.2. Suppression de stockage

Le processus consistant � supprimer du stockage d'un syst�me Red Hat Enterprise Linux est relativement simple. Ci-apr�s figurent les �tapes sp�cifiques � Red Hat Enterprise Linux�:

  • Supprimez les partitions du disque dur dans le fichier /etc/fstab

  • D�montez les partitions actives du disque dur

  • Effacez le contenu du disque dur

Les sections suivantes abordent ces sujets de mani�re plus d�taill�e.

5.9.6.2.1. Suppression des partitions du disque dur dans /etc/fstab

� l'aide de l'�diteur de texte de votre choix, supprimez la (ou les) ligne(s) correspondant � la (ou aux) partition(s) pr�sente(s) dans le fichier /etc/fstab. Il est possible d'identifier les lignes appropri�es en suivant l'une des m�thodes suivantes�:

  • En �tablissant la correspondance entre le point de montage de la partition et les r�pertoires figurant dans la deuxi�me colonne du fichier /etc/fstab

  • En �tablissant la correspondance entre le nom du fichier de p�riph�rique et les noms de fichiers figurant dans la premi�re colonne du fichier /etc/fstab

TuyauAstuce
 

Assurez-vous de bien rechercher dans le fichier /etc/fstab toute ligne identifiant les partitions swap qui sont pr�sentes sur le disque dur devant �tre supprim�; il est tr�s facile de les oublier.

5.9.6.2.2. Fermeture de l'acc�s avec umount

Ensuite, il est n�cessaire de mettre fin � tout acc�s au disque dur. Dans le cas de partitions contenant des syst�mes de fichiers actifs, cette op�ration peut �tre effectu�e � l'aide de la commande umount. Si une partition swap est pr�sente sur le disque dur, il y a deux possibilit�s�: soit la partition est d�sactiv�e avec la commande swapoff, soit le syst�me est red�marr�.

Pour permettre le d�montage de partitions avec la commande umount, il est n�cessaire de sp�cifier soit le nom de fichier de p�riph�rique, soit le point de montage de la partition�:

umount /dev/hda2
umount /home
            

Une partition ne peut �tre mont�e que si elle n'est pas d�j� mont�e. Dans le cas o� la partition ne pourrait pas �tre mont�e bien qu'�tant au niveau d'ex�cution normal, d�marrez en mode de secours et supprimez l'entr�e dans /etc/fstab qui concerne la partition.

Lors de l'utilisation de swapoff pour d�sactiver l'�change de m�moire (ou swapping) sur une partition, il est n�cessaire de pr�ciser le nom du fichier de p�riph�rique correspondant � la partition swap�:

swapoff /dev/hda4
            

S'il n'est pas possible de d�sactiver l'�change de m�moire sur une partition swap � l'aide de la commande swapoff, d�marrez en mode de secours et supprimez l'entr�e de la partition dans /etc/fstab.

5.9.6.2.3. Effacement du contenu du disque dur

L'effacement du contenu d'un disque dur sous Red Hat Enterprise Linux est une proc�dure relativement simple.

Apr�s avoir d�mont� toutes les partitions du disque dur, ex�cutez la commande suivante (en �tant connect� en tant que super-utilisateur)�:

badblocks -ws <device-name>

o� <device-name> correspond au nom de fichier du disque dur que vous souhaitez effacer, en excluant le num�ro de partition. Par exemple, /dev/hdb pour identifier le deuxi�me disque dur ATA.

Lorsque badblocks est en cours d'ex�cution, la sortie suivante appara�t � l'�cran�:

Writing pattern 0xaaaaaaaa: done                        
Reading and comparing: done                        
Writing pattern 0x55555555: done                        
Reading and comparing: done                        
Writing pattern 0xffffffff: done                        
Reading and comparing: done                        
Writing pattern 0x00000000: done                        
Reading and comparing: done                        

Gardez bien � l'esprit que badblocks enregistre en fait quatre arrangements diff�rents de donn�es sur chaque bloc du disque dur. Dans le cas de grands disques durs, le processus peut prendre beaucoup de temps — souvent plusieurs heures.

ImportantImportant
 

De nombreuses entreprises (et minist�res) disposent de m�thodes sp�cifiques pour effacer des donn�es contenues sur des disques durs et autres supports de stockage d'informations. Assurez-vous de toujours comprendre et respecter ces obligations�; dans bien des cas, leur non respect a des cons�quences juridiques. L'exemple d�crit ci-dessus ne devraient en aucun cas �tre consid�r� comme la m�thode absolue pour effacer un disque dur.

Toutefois, cette m�thode est beaucoup plus efficace que l'utilisation de la commande rm. En effet, lorsqu'un fichier est effac� � l'aide de la commande rm, cette derni�re ne fait qu'identifier le fichier comme �tant effac� — elle n'efface pas le contenu du fichier.

5.9.7. Impl�mentation de quotas de disque

Gr�ce � l'utilisation de quotas de disque, Red Hat Enterprise Linux est en mesure d'effectuer un suivi de l'utilisation d'espace disque sur une base individuelle au niveau de l'utilisateur et du groupe. La section suivante fournit un aper�u des caract�ristiques associ�es aux quotas de disque sous Red Hat Enterprise Linux.

5.9.7.1. Informations de base sur les quotas de disque

Sous Red Hat Enterprise Linux, les quotas de disque ont les caract�ristiques suivantes�:

  • Impl�mentation par syst�me de fichiers individuel

  • Comptabilisation de l'espace par utilisateur individuel

  • Comptabilisation de l'espace par groupe individuel

  • Suivi de l'utilisation des blocs du disque

  • Suivi de l'utilisation des inodes du disque

  • Limites dures (hard)

  • Limites douces (soft)

  • P�riodes de gr�ce

Les sections suivantes examinent chacune de ces caract�ristiques de mani�re plus d�taill�e.

5.9.7.1.1. Impl�mentation par syst�me de fichiers individuel

Sous Red Hat Enterprise Linux, les quotas de disques peuvent �tre utilis�s sur la base de syst�mes de fichiers individuels. En d'autres termes, les quotas de disque peuvent �tre activ�s ou d�sactiv�s de mani�re individuelle pour chaque syst�me de fichiers.

Cette caract�ristique offre � l'administrateur syst�me une tr�s grande flexibilit�. Par exemple, si le r�pertoire /home/ �tait pr�sent sur son propre syst�me de fichiers, il serait possible d'activer les quotas de disque � ce niveau, afin d'instaurer une utilisation �quitable du disque par tous les utilisateurs. Toutefois, le syst�me de fichiers root (parfois appel� racine) n'a pas � �tre soumis � des quotas de disque, �liminant ainsi la complexit� associ�e au maintien de quotas de disque pour un syst�me de fichiers sur lequel seul le syst�me d'exploitation lui-m�me est pr�sent.

5.9.7.1.2. Comptabilisation de l'espace par utilisateur individuel

Les quotas de disque permettent d'effectuer la comptabilisation de l'espace utilis� par chaque individu sur une base individuelle. Ce faisant, l'espace de chaque utilisateur est non seulement comptabilis� de mani�re individuelle, mais toute restriction d'utilisation (un sujet abord� plus tard) est �galement impos�e de mani�re individuelle, utilisateur par utilisateur.

Gr�ce � cette souplesse au niveau du suivi et de l'application de directives d'utilisation du disque pour chaque utilisateur de mani�re individuelle, un administrateur syst�me peut, en fonction des responsabilit�s et besoins de stockage des individus, d�terminer des restrictions diff�rentes.

5.9.7.1.3. Comptabilisation de l'espace par groupe

Les quotas de disque peuvent �galement effectuer le suivi de l'utilisation du disque sur une base individuelle, groupe par groupe. Cette fonctionnalit� est par cons�quent id�ale pour les entreprises qui recourent � la notion de groupes pour rassembler diff�rents utilisateurs en une seule ressource pour toute la dur�e d'un projet.

En �tablissant des quotas de disque sur l'ensemble du groupe, l'administrateur syst�me est � m�me de g�rer plus �troitement l'utilisation du stockage�; en effet, il peut attribuer aux utilisateurs individuels seulement le quota de disque dont ils ont besoin pour leur utilisation personnelle, tout en �tablissant des quotas de disque plus grands et plus ad�quats dans le cas de projets regroupant plusieurs utilisateurs. Cette m�thode peut se r�v�ler �tre tr�s utile pour les entreprises qui fonctionnent selon un principe de "facturation apr�s service"�; en effet, elle permet d'�tablir le montant des d�penses du centre de donn�es qui est associ� � l'utilisation des ressources du centre de donn�es par des services et �quipes qui devront �tre factur�s ult�rieurement.

5.9.7.1.4. Suivi de l'utilisation de blocs du disque

Les quotas de disque permettent d'effectuer le suivi de l'utilisation des blocs du disque. �tant donn� que le stockage de toutes les donn�es sur un syst�me de fichiers se fait en blocs, les quotas de disque peuvent mettre en corr�lation les fichiers cr��s et effac�s sur un syst�me de fichiers avec la quantit� de m�moire que ces fichiers occupent.

5.9.7.1.5. Suivi de l'utilisation des inodes du disque

Outre le suivi effectu� au niveau de l'utilisation des blocs du disque, les quotas de disque peuvent �galement effectuer celui de l'utilisation des inodes. Sous Red Hat Enterprise Linux, les inodes servent � stocker diff�rentes parties du syst�me de fichiers, mais surtout, elles contiennent des informations sur chaque fichier. Par cons�quent, en effectuant le suivi (et en contr�lant) l'utilisation des inodes, il est possible de contr�ler la cr�ation de nouveaux fichiers.

5.9.7.1.6. Limites dures

Une limite dure correspond au nombre absolument maximal de blocs de disque (ou d'inodes) pouvant �tre utilis� de mani�re temporaire par un utilisateur (ou par un groupe). Toute tentative d'utilisation d'un bloc ou d'une inode au-dessus de la limite dure sera vou�e � l'�chec.

5.9.7.1.7. Limites douces

Une limite douce correspond au nombre maximal de blocs de disque (ou d'inodes) pouvant �tre utilis� de mani�re temporaire par un utilisateur (ou par un groupe).

La limite douce se situe logiquement au-dessous de la limite dure. Ainsi, �tant donn� que les utilisateurs pouvent temporairement d�passer leur limite douce, ils sont non seulement en mesure de finir toute t�che commenc�e mais il ont �galement le temps de naviguer parmi leurs fichiers afin de r�duire leur utilisation de sorte qu'elle soit � nouveau en dessous de leur limite douce.

5.9.7.1.8. P�riodes de gr�ce

Comme mentionn� pr�c�demment, toute utilisation de disque au-dessus de la limite douce est une mesure temporaire. C'est la p�riode de gr�ce qui d�termine la dur�e pendant laquelle un utilisateur (ou un groupe) peut pousser son utilisation au-del� de la limite douce et proche de la limite dure.

Si un utilisateur continue � consommer plus d'espace que la limite douce et que la p�riode de gr�ce est d�pass�e, aucune utilisation suppl�mentaire de disque ne sera permise tant que l'utilisateur (ou le groupe) n'aura pas r�duit son utilisation au-dessous de la limite douce.

La p�riode de gr�ce pouvant �tre exprim�e en secondes, minutes, heures, jours, semaines ou mois, l'administrateur syst�me dispose d'une grande libert� au niveau de la d�termination de la dur�e qui sera accord�e aux utilisateurs afin de leur permettre de ramener leur consommation au-dessous de leur limite douce.

5.9.7.2. Activation des quotas de disque

NoteRemarque
 

Les sections suivantes fournissent un bref aper�u des �tapes n�cessaires pour activer les quotas de disque sous Red Hat Enterprise Linux. Pour obtenir des informations plus d�taill�es sur ce sujet, consultez le chapitre consacr� aux quotas de disque dans le Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

Afin de pouvoir utiliser les quotas de disque, ils doivent tout d'abord �tre activ�s. Ce processus comporte les �tapes suivantes�:

  1. Modification de /etc/fstab

  2. Remontage du (ou des) syst�me(s) de fichiers

  3. Ex�cution de quotacheck

  4. Attribution de quotas

Le fichier /etc/fstab contr�le le montage du syst�me de fichiers sous Red Hat Enterprise Linux. �tant donn� que les quotas de disque sont impl�ment�s de mani�re individuelle pour chaque syst�me de fichiers, il est n�cessaire d'ajouter deux options — usrquota et grpquota — pour activer les quotas de disque.

L'option usrquota permet d'activer des quotas de disque sur la base des utilisateurs alors que grpquota permet leur activation sur la base des groupes. L'activation d'une ou des deux options peut �tre effectu�e en la/les sp�cifiant dans le champ d'options correspondant au syst�me de fichiers sur lequel les quotas doivent �tre appliqu�s.

Il est alors n�cessaire de d�monter le (ou les) syst�me(s) de fichiers en question pour le (ou les) remonter ensuite de sorte que les options relatives aux quotas de disque puissent prendre effet.

Ensuite, la commande quotacheck est utilis�e pour cr�er les fichiers quotas de disque et pour recueillir les informations sur l'utilisation actuelle qui sont stock�es dans des fichiers qui existent d�j�. Les fichiers quotas de disque (nomm�s aquota.user pour les quotas impos�s aux utilisateurs et aquota.group pour ceux des groupes) qui contiennent les informations n�cessaires sur les quotas se trouvent dans le r�pertoire root (ou racine) du syst�me de fichiers.

L'attribution des quotas de disque se fait � l'aide de la commande edquota.

Le programme utilitaire utilise un �diteur de texte pour afficher les informations sur les quotas qui s'appliquent � l'utilisateur ou au groupe sp�cifi�s dans la commande edquota. Ci-apr�s figure un exemple de sortie renvoy�e par cette commande�:

 Disk quotas for user matt (uid 500):
  Filesystem      blocks       soft       hard     inodes     soft     hard
  /dev/md3       6618000          0          0      17397        0        0

Selon cet exemple, l'utilisateur matt utilise actuellement plus de 6 Go d'espace disque et plus de 17.000 inodes. Aucun quota (� limite douce ou dure) n'ayant encore �t� �tabli que ce soit pour les blocs de disque ou pour les inodes, aucune limite n'existe quant � la quantit� d'espace disque ou au nombre d'inodes que l'utilisateur peut actuellement utiliser.

En utilisant l'�diteur de texte permettant d'afficher les informations relatives aux quotas de disque, l'administrateur syst�me peut modifier les limites douces et dures comme il le souhaite�:

Disk quotas for user matt (uid 500):
  Filesystem      blocks       soft       hard     inodes     soft     hard
  /dev/md3       6618000    6900000    7000000      17397        0        0

Dans cet exemple, on a octroy� � l'utilisateur matt une limite douce de 6,9 Go et une limite dure de 7 Go. Pour cette utilisateur, aucune limite douce ou dure, n'a �t� fix�e au niveau des inodes.

TuyauAstuce
 

� l'aide de l'option -t, le programme edquota peut �galement servir � d�terminer de mani�re individuelle, la p�riode de gr�ce s'appliquant � chaque syst�me de fichiers.

5.9.7.3. Gestion des quotas de disque

Sous Red Hat Enterprise Linux, les t�ches de gestion n�cessaires pour prendre en charge les quotas de disque sont en fait tr�s limit�es et se limitent essentiellement �:

  • Cr�ation de rapports d'utilisation de disque � intervalles r�guliers (et la prise de mesures appropri�es par rapport aux utilisateurs qui semblent avoir des difficult�s � g�rer de mani�re efficace, l'espace disque qui leur est attribu�)

  • Contr�le pour s'assurer que les quotas de disque sont toujours justes

La cr�ation de rapports sur l'utilisation du disque passe par l'ex�cution du programme utilitaire repquota. L'utilisation de la commande repquota /home fournit la sortie suivante�:

*** Report for user quotas on device /dev/md3
Block grace time: 7days; Inode grace time: 7days
                        Block limits                File limits
User            used    soft    hard  grace    used  soft  hard  grace
----------------------------------------------------------------------
root      --   32836       0       0              4     0     0       
matt      -- 6618000 6900000 7000000          17397     0     0       

De plus amples informations sur repquota sont disponibles dans le chapitre consacr� aux quotas de disque du Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

D�s lors qu'un syst�me de fichiers n'est pas d�mont� correctement (par exemple, suite � un plantage), il est n�cessaire d'ex�cuter quotacheck. Toutefois, de nombreux administrateurs recommandent d'ex�cuter quotacheck de mani�re r�guli�re et ce, m�me en l'absence de plantage du syst�me.

Le processus est semblable � l'utilisation initiale de quotacheck lors de l'activation des quotas de disque.

Ci-apr�s figure un exemple de la commande quotacheck�:

quotacheck -avug

La mani�re la plus simple d'ex�cuter quotacheck de fa�on r�guli�re, consiste � utiliser cron. Bien que la plupart des administrateurs syst�me ex�cutent quotacheck une fois par semaine, il y a parfois de bonnes raisons justifiant l'allongement ou le raccourcissement de l'intervalle en fonction de circonstances particuli�res.

5.9.8. Cr�ation de matrices RAID

Outre la prise en charge de solutions de type RAID mat�riel, Red Hat Enterprise Linux supporte RAID logiciel. Les matrices RAID peuvent �tre cr��es de deux mani�res�:

  • Lors de l'installation de Red Hat Enterprise Linux

  • Apr�s l'installation de Red Hat Enterprise Linux

Les sections suivantes examinent chacune des deux m�thodes.

5.9.8.1. Lors de l'installation de Red Hat Enterprise Linux

Lors du processus d'installation normal de Red Hat Enterprise Linux, il est possible de cr�er des matrices RAID. Cette op�ration a lieu pendant l'�tape de partitionnement du processus d'installation.

Pour commencer, vous devez partitionner manuellement vos disques durs � l'aide de Disk Druid. Vous devez tout d'abord cr�er une nouvelle partition de type "RAID logiciel" (software RAID). Ensuite, dans le champ Allowable Drives (Disques disponibles), choisissez les disques durs que vous souhaitez inclure dans la matrice RAID. Poursuivez en s�lectionnant la taille voulue et en pr�cisant si vous souhaitez que la partition soit une partition primaire.

Une fois que vous avez cr�� toutes les partitions n�cessaires pour la (ou les) matrice(s) RAID que vous voulez r�aliser, vous devez utiliser le bouton RAID pour que la cr�ation de la ou des matrice(s) ait effectivement lieu. Une bo�te de dialogue s'affiche alors, dans laquelle vous pouvez choisir le point de montage de la ou des matrice(s), le type de syst�me de fichiers, le nom du p�riph�rique RAID, le niveau RAID et la partition de type "RAID logiciel" (ou software RAID) sur laquelle la matrice sera pr�sente.

Une fois les diff�rentes matrices cr��es, le processus d'installation se poursuit normalement.

TuyauAstuce
 

Pour obtenir de plus amples informations sur la cr�ation de matrices RAID logicielles lors du processus d'installation de Red Hat Enterprise Linux, reportez-vous au Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

5.9.8.2. Apr�s l'installation de Red Hat Enterprise Linux

La cr�ation d'une matrice RAID une fois l'installation termin�e est un processus l�g�rement plus compliqu�. Comme c'est le cas lors de l'ajout de tout type de stockage disque, le mat�riel n�cessaire doit �tre pr�alablement install� et correctement configur�.

Le partitionnement de RAID est l�g�rement diff�rent de celui de disques durs individuels. Au lieu de choisir un type de partition "Linux" (type 83) ou "Linux swap" (type 82), toutes les partitions destin�es � faire partie d'une matrice RAID doivent �tre de type "Linux raid auto" (type fd).

Il est ensuite n�cessaire de cr�er le fichier /etc/raidtab. Ce dernier est responsable de la configuration correcte de toutes les matrices RAID du syst�me. Le format du fichier (expliqu� dans la page de manuel relative � raidtab(5)) est relativement simple. Ci-apr�s figure un exemple d'entr�e du fichier /etc/raidtab pour une matrice RAID 1�:

raiddev             /dev/md0
raid-level                  1
nr-raid-disks               2
chunk-size                  64k
persistent-superblock       1
nr-spare-disks              0
    device          /dev/hda2
    raid-disk     0
    device          /dev/hdc2
    raid-disk     1

Parmi les sections les plus importantes de cette entr�e figurent�:

  • raiddev — Affiche le nom du fichier de p�riph�rique correspondant � la matrice RAID[2]

  • raid-level — D�termine le niveau RAID � utiliser dans cette matrice RAID

  • nr-raid-disks — Indique le nombre de partitions physiques de disque composant la matrice

  • nr-spare-disks — Sous Red Hat Enterprise Linux, le RAID logiciel permet de d�finir une ou plusieurs partition(s) de disque�; ces partitions peuvent automatiquement remplacer un disque d�faillant

  • device, raid-disk — Ensemble, ces deux �l�ments d�finissent les partitions physiques de disque composant la matrice RAID

Il est ensuite n�cessaire de cr�er effectivement la matrice RAID. Cette op�ration est effectu�e � l'aide du programme mkraid. Toujours en utilisant le fichier de notre exemple, /etc/raidtab, la matrice RAID /dev/md0 pourrait �tre cr��e � l'aide de la commande suivante�:

mkraid /dev/md0

La matrice RAID /dev/md0 est d�sormais pr�te � �tre format�e et mont�e. � ce stade, le processus n'est pas diff�rent de celui utilis� pour le formatage et le montage d'un disque dur individuel.

5.9.9. Gestion quotidienne des matrices RAID

Pour maintenir le bon fonctionnement d'une matrice RAID, il n'y a pas grand chose � faire. D�s lors qu'aucun probl�me mat�riel ne survient, la matrice devrait fonctionner comme s'il s'agissait d'un seul disque dur physique. Toutefois, tout comme un administrateur syst�me se doit de v�rifier de temps � autre l'�tat de tous les disques durs du syst�me, il est important de v�rifier �galement l'�tat des matrices RAID.

5.9.9.1. V�rification de l'�tat des matrices avec /proc/mdstat

Le fichier /proc/mdstat est le moyen le plus simple de v�rifier l'�tat de toutes les matrices RAID d'un syst�me particulier. Ci-apr�s figure un exemple de fichier mdstat (pour l'afficher, utiliser la commande cat /proc/mdstat)�:

Personalities : [raid1] 
read_ahead 1024 sectors
md1 : active raid1 hda3[0] hdc3[1]
      522048 blocks [2/2] [UU]
      
md0 : active raid1 hda2[0] hdc2[1]
      4192896 blocks [2/2] [UU]
      
md2 : active raid1 hda1[0] hdc1[1]
      128384 blocks [2/2] [UU]
      
unused devices: <none>

Ce syst�me dispose de trois matrices RAID (toutes RAID 1). Dans /proc/mdstat, chacune des matrices a sa propre section contenant les informations suivantes�:

  • Le nom de p�riph�rique de la matrice RAID (n'incluant pas la partie /dev/ )

  • L'�tat de la matrice RAID

  • Le niveau RAID de la matrice RAID

  • Les partitions physiques qui composent actuellement la matrice (suivies du num�ro d'unit� de la matrice de la partition)

  • La taille de la matrice

  • Le nombre de p�riph�riques configur�s par rapport au nombre de p�riph�riques employ�s dans la matrice

  • L'�tat de chacun des p�riph�riques configur�s dans la matrice (U indiquant que le p�riph�rique fonctionne et _ indiquant au contraire, que le p�riph�rique ne fonctionne pas)

5.9.9.2. Reconstruction d'une matrice RAID avec raidhotadd

Dans le cas o� /proc/mdstat indiquerait qu'il y a un probl�me avec une des matrices RAID, le programme utilitaire raidhotadd devrait �tre utilis� afin de reconstruire la matrice. Dans ce cadre, il faudra suivre les �tapes suivantes�:

  1. D�terminer le disque contenant la partition d�faillante

  2. R�soudre le probl�me � l'origine de la d�faillance (tr�s probablement en rempla�ant le disque)

  3. Partitionner le nouveau disque afin que les partitions qu'il h�berge soient identiques � celles pr�sentes sur le ou les autre(s) disque(s) de la matrice

  4. Ex�cuter la commande suivante�:

    raidhotadd <raid-device> <disk-partition>
  5. Surveiller /proc/mdstat pour examiner la reconstruction en cours

TuyauAstuce
 

La commande suivante peut �tre utilis�e afin de surveiller la reconstruction en cours d'ex�cution�:

watch -n1 cat /proc/mdstat

Cette commande permet d'afficher le contenu de /proc/mdstat qui est mis � jour toutes les deux secondes.

5.9.10. Gestionnaire de volumes logiques (LVM)

Red Hat Enterprise Linux inclut la prise en charge du LVM. Il est possible de configurer le LVM tout en installant Red Hat Enterprise Linux mais il peut �galement �tre configur� une fois l'installation termin�e. Sous Red Hat Enterprise Linux, le LVM prend en charge le regroupement physique de stockage, le redimensionnement de volumes logiques et la migration de donn�es � partir d'un volume physique sp�cifique.

Pour obtenir de plus amples informations sur le LVM, reportez-vous au Guide d'administration syst�me de Red Hat Enterprise Linux.

Notes

[1]

Pour de plus amples informations sur /etc/fstab reportez-vous � la Section 5.9.5.

[2]

Notez bien que la matrice RAID �tant compos�e d'espace disque partitionn�, le nom du fichier de p�riph�rique d'une matrice RAID ne fournit pas d'informations au niveau de la partition.

 
 
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